La reconstruction en échange standard nécessite des usinages de précision peu consommateurs d’énergie et permet, par le recyclage d’éléments principaux de l’organe, d’éviter c’est le cas du neuf : la fourniture de matière première, fonte, acier, aluminium donc l’énorme consommation d’énergie pour l’élaboration de ces matériaux puis leur transformation.
Ces économies d’énergie s’inscrivent de facto dans l’écologie.
Décret n°78-993 du 4 octobre 1978, modifié par n°80-709 du 5 septembre 1980
L’échange standard est encadré par la loi. Il s’agit du décret n°78-993 du 4 octobre 1978, modifié par celui n°80-709 du 5 septembre 1980 : La mention "échange standard" ne peut être utilisée pour désigner, en vue de la vente, un moteur, un organe ou un sous-ensemble monté ou destiné à être monté sur un véhicule automobile, en remplacement d’un élément usagé qui fait l’objet d’une reprise, que si le moteur, l’organe ou le sous-ensemble livré, identique ou équivalent, est neuf ou a été remis en état conformément aux spécifications du fabricant, soit par celui-ci, soit dans un atelier dont les moyens de production et de contrôle permettent de garantir les caractéristiques d’origine.
Décret n° 2016-703 du 30 mai 2016 relatif à l’utilisation de pièces de rechange automobiles issues de l’économie circulaire
Publics concernés : professionnels commercialisant des prestations d’entretien ou de réparation de véhicules automobiles, centres VHU (véhicules hors d’usage) agréés, entreprises du secteur de l’automobile. Objet : pièces de rechange automobiles issues de l’économie circulaire. Entrée en vigueur : le décret entre en vigueur le 1er janvier 2017. Notice : le décret fixe les modalités et conditions selon lesquelles les professionnels commercialisant des prestations d’entretien ou de réparation de véhicules doivent mettre les consommateurs à même d’opter pour l’utilisation, pour certaines catégories de pièces de rechange, de pièces issues de l’économie circulaire, à la place de pièces neuves.